Est-il possible d’entamer une analyse quand on va très mal ?

Est-il possible d’entamer une analyse quand on va très mal ?

25 juin 2019

Le fait d’aller mal n’est pas en soi déterminant. L’important est la capacité à mettre en mots ce que l’on saisit de soi.

La psychanalyse est indiquée quand on éprouve le désir de mieux se connaître, pour résoudre un conflit intérieur, ou parce qu’on ressent l’impression qu’une partie de soi ne parvient pas à s’exprimer.

Elle est aussi utile pour ceux qui souhaitent simplement vivre mieux, en dehors de toute pathologie.

L’argent dans la cure ?

L’argent dans la cure ?

18 juin 2019

Il est important d’investir financièrement dans sa cure qui est une démarche personnelle. C’est une façon d’en vouloir pour son argent et de reconnaître que le travail du psychanalyste est prenant, qu’il consiste à donner de soi et à accepter d’être envahi par les phantasmes ou les affects de l’autre, comme par ses mouvements transférentiels.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’une psychanalyse ne se résume pas au temps de la séance. Il y a aussi le temps de la réflexion et de la recherche que fait le psychanalyste hors de la présence de l’analysant sur sa problématique.

La psychanalyse est une démarche qui engage l’analysant dans une recherche de qualité de vie. De ce fait, elle n’est pas remboursée par la sécurité sociale.

Ne risque-t-on pas de devenir narcissique ?

Ne risque-t-on pas de devenir narcissique ?

11 juin 2019

Au début l’analysant est plus centré sur lui et la recherche de son désir refoulé au cours de l’enfance. L’analysant met en mot ses fantasmes et accepte peu à peu qu’il ne pourra les satisfaire. Cette castration symbolique nous permet d’accepter que le passé ne se reproduira plus et que l’avenir ne pourra pas le réparer.

Le présent, en effet, nous est donné avec tout le champ des possibles. A nous de saisir l’instant ! La psychanalyse nous fait passer de la répétition à la remémoration. C’est là une de ses grandes forces libératrices.

Y a-t-il un danger à faire une analyse ?

Y a-t-il un danger à faire une analyse ?

4 juin 2019

Une des craintes est celle de se retrouver perdu dans une sorte de contemplation et sidération de soi-même, ou à l’inverse de ne pas avoir le courage de continuer en apprenant des choses sur soi, d’être en plein désarroi ; ou encore de devenir dépendant du psychanalyste !

Il est vrai que dès que nous acceptons de nous confier corps et âme à quelqu’un, le risque zéro n’existe pas. C’est la même chose vis-à-vis d’un chirurgien pour une opération ou d’un architecte pour la construction d’une maison ! La vie n’est qu’une succession de risques et faire confiance, c’est aussi accepter le risque d’être déçu.

De la même façon ne pas faire confiance, c’est vivre dans la déception préventive qu’aucune porte ne s’ouvrira ! Mais il est obligatoire qu’un psychanalyste ait terminé sa propre psychanalyse, qu’il ait eu de plus un contrôleur qui l’a guidé et assisté dans sa tâche et qu’il continue à se former à la fois dans sa réflexion théorique et clinique et aussi sa participation à des séminaires. Ce qui constitue une garantie de sérieux et de qualité.

Pourquoi une mauvaise réputation ?

Pourquoi une mauvaise réputation ?

28 mai 2019

Même si elle a vivifié en France le courant surréaliste, la psychanalyse s’est développée dans l’immédiat après-guerre. Elle a connu un essor en tant que phénomène culturel porté dans le monde par des praticiens juifs traumatisés par la Shoah. Cette rencontre de la psychanalyse avec l’Histoire a eu pour conséquence de cultiver le tragique de l’existence que l’on retrouve en partie dans le culte du silence.

Par ailleurs, les psychanalystes de la première et de la deuxième génération ont insisté sur le caractère laborieux de la psychanalyse donnant l’idée qu’elle devait s’accompagner de souffrance sans se soucier du bien-être du patient. Enfin, la discipline n’a pas échappé à des querelles d’école ou des guerres de personnalités. L’ensemble de ces facteurs est à l’origine d’un nécessaire recentrage sur son rôle fondamental : l’écoute du désir du patient à travers sa demande.

Par rapport aux autres thérapies ?

Par rapport aux autres thérapies ?

21 mai 2019

La psychanalyse est la seule méthode thérapeutique qui va nous permettre de mettre des mots sur nos maux et sur les choses ; et d’accepter d’être face à notre représentation du monde. C’est l’unique moyen de découvrir notre inconscient, spécifique à l’analyse.

Le thérapeute accompagne et ne s’impose pas. Il n’est pas parasité par son histoire personnelle, qu’il a suffisamment élaborée au cours de sa psychanalyse personnelle et de sa formation. La psychanalyse nous apprend que ce que nous vivons nous appartient.

Parce que la réalité psychique est spécifique à chacun et ne dépend pas seulement de l’environnement, le lien de cause à effet ne justifie pas tout. La représentation que nous nous faisons de notre vie et du monde est liée à la persistance du passé. Et malgré nos constructions et nos défenses, nous conservons –souvent à notre insu- des zones de fragilité. Ce qui fait que nous réagissons à des situations actuelles en fonction de notre passé qui devient un passif. Le but de l’analyse est de dénouer ces noeuds.

Qu’est-ce qu’une psychanalyse ?

Qu’est-ce qu’une psychanalyse ?

14 mai 2019

C’est la seule méthode qui nous invite à trouver ce qu’il y a de plus personnel et spécifique en nous. Elle nous permet d’accéder à notre inconscient.

Nous revisitons notre passé et notre enfance, ce qui nous aide à la fois à l’accepter et en même temps à devenir adulte. Il est question de chercher ce qui travaille en nous, au-delà de notre discours officiel.

Nous découvrirons que notre manière de voir le monde nous est spécifique. Et en cherchant en nous l’enfant, que nous avons été, nous aurons la possibilité de choisir l’individu que nous ne voulons plus être.

Interview sur les pervers narcissiques du Docteur Dominique Barbier dans L'Infirmière Magazine

Interview sur les pervers narcissiques du Docteur Dominique Barbier dans L'Infirmière Magazine

10 avr 2019

Retrouvez l'interview sur les pervers narcissiques du Docteur Dominique Barbier dans L'Infirmière Magazine.

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