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" Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’eux "
René Char, (Chants de la Balandrane)
https://www.approchepearl.com/interview-de-rollo-may-partie-1-2-3404
https://www.approchepearl.com/interview-de-rollo-may-partie-1-3387
Le Docteur Dominique Barbier, psychanalyste, psychothérapeute à Avignon, vous invite à regarder l'avis de Fabrice Luchini sur la psychanalyse :
Pour toute question concernant une psychothérapie à Avignon, vous pouvez contacter Le Docteur Dominique Barbier.
Les gens n'ont de charme que par leur folie. Voilà ce qui est difficile à comprendre. Le vrai charme des gens c'est le côté où ils perdent un peu les pédales, c'est le côté où ils ne savent plus très bien où ils en sont. Ça ne veut pas dire qu'ils s'écroulent au contraire, ce sont des gens qui ne s'écroulent pas. Mais, si tu ne saisis pas la petite racine ou le petit grain de folie chez quelqu'un, tu ne peux pas l'aimer. On est tous un peu déments, et j'ai peur, ou je suis bien content, que le point de démence de quelqu'un ce soit la source même de son charme.»
(Gilles Deleuze, 18 janvier 1925 – 4 novembre 1995)
Le temps s'est écoulé comme une rivière, je ne l'ai pas vu passer !
J'ai compté mes années et j'ai découvert que j'ai moins de temps à vivre ici que je n'en ai déjà vécu.
Je n'ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu'il ne se combinera rien...
Je n'ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n'ont pas grandi.
Je n'ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres
Mon temps est trop faible pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains, très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu'être du côté de la vérité et de l'honnêteté. L'essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.
Je veux m'entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l'âme.
Oui... J'ai hâte... de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner.
J'exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu'il me reste...
Je suis sûr qu'ils seront plus délicieux que ceux que j'ai mangé jusqu'à présent.- personne n'y échappe riche, pauvre intelligent, démuni ... »
(André Gide, 22 novembre 1869 – 19 février 1951)
"L’analyse doit viser au passage d’une vraie parole, qui joigne le sujet à un autre sujet, de l’autre côté du mur du langage. C’est la relation du sujet à un Autre véritable, à l’Autre qui donne la réponse qu’on n’attend pas, qui définit le point terminal de l’analyse. Pendant tout le temps de l’analyse, à cette seule condition que le moi de l’analyste veuille bien ne pas être là, à cette seule condition que l’analyste ne soit pas un miroir vivant, mais un miroir vide, ce qui se passe se passe entre le moi du sujet – c’est toujours le moi du sujet qui parle, en apparence – et les autres. Tout le progrès de l’analyse, c’est le déplacement progressif de cette relation, que le sujet à tout instant peut saisir, au-delà du mur du langage, comme étant le transfert, qui est de lui et où il ne se reconnait pas. L’analyse consiste à lui faire prendre conscience de ses relations, non pas avec le moi de l’analyste, mais avec tous ces Autres qui sont ses véritables répondants, et qu’il n’a pas reconnus. Il s’agit que le sujet découvre progressivement à quel Autre il s’adresse véritablement, quoique ne le sachant pas, et qu’il assume progressivement les relations de transfert à la place où il est, et où il ne savait pas d’abord qu’il était"
(Lacan J., "Le Séminaire", livre II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1980, p. 288.)
Rien, au regard de la psychanalyse, ne peut être tenu pour futile, dérisoire, absurde, insignifiant - ou rebutant ; tout, au contraire, fait signe et sens. [...] pour la psychanalyse, rien n'est rebut, tout fait rébus. Ce qui revient à dire que le déchet n'existe pas, que tout élément de réalité, et l'humaine réalité par-dessus tout, s'offre comme un ensemble de signes apparents capables de révéler, à l'aide de combinaisons réglées, un sens caché, des sens cachés - une multitude de sens cachés. Avec Freud donc, le rebut, sous toutes ses formes, fait une mémorable entrée dans le domaine du savoir et de l'analyse rationnelle, avec toutes les implications qu'un tel événement comporte. (Roger DADOUN, Freud, Belfond Ed.)
La psychanalyse est un déchiffrage surtout dans le temps qui va donner sens dans l’après-coup. Elle remet en cause l’imaginaire en découvrant que quelque chose est déjà écrit qui pourrait devenir destin à notre sujet et qu'il est possible par l'écoute de soi et de son désir de transformer ce qui aurait été un destin en destination, par la reprise en main de son existence.
Le courage, c'est de comprendre sa propre vie, le courage, c'est d'aimer la vie d'un regard tranquille, le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel !