Il serait bien que l'honnêteté intellectuelle et scientifique puisse aboutir.
Les psychothérapies psychodynamiques nouvelles tirent leur origine directement des analystes qui dans la continuité de l'influence de sandor Férenczi ont renouvellé la pensée et la pratique analytique, comme par exemple Anzieu avec le "Moi-peau" et Kaës avec l'inconscient groupal, ou Green avec ses travaux sur le narcissisme.
Comme par hasard, ces auteurs ne sont jamais cités par les détracteurs de la psychanalyse, qui exploitent à foison l'hermétique de lacan. Tout simplement parce qu'ils ne les connaissent pas.
Pour critiquer la psychanalyse aujourd'hui, encore faudrait-il tenter de critiquer les théories et pratiques actuelles, plutôt que de répéter continuellement la même erreur : critiquer Freud, toujours Freud.
En effet, de nombreuses psychothérapies modernes découlent du principe de répétition évoqué par Freud à propos de la Pulsion de mort. Quelque chose se répète dans l'existence pour se répéter secondairement dans la séance psychanalytique : le transfert.
La psychothérapie psychodynamique, focalise aujourd'hui son travail sur les interactions entre le thérapeute et le patient. Elle se décentre de son origine historique : l'interprétation, la recherche de la signification, le symboliques.
Une psychothérapie efficace, ce n'est pas simplement une thérapie qui soigne des symptômes. C'est aussi un processus qui permet de co-construire des processus psychiques jamais advenus auparavant chez un patient. Ainsi se met en place une transformation due à l'effort psychananalytique.