Une des craintes est celle de se retrouver perdu dans une sorte de contemplation et sidération de soi-même, ou à l’inverse de ne pas avoir le courage de continuer en apprenant des choses sur soi, d’être en plein désarroi ; ou encore de devenir dépendant du psychanalyste !
Il est vrai que dès que nous acceptons de nous confier corps et âme à quelqu’un, le risque zéro n’existe pas. C’est la même chose vis-à-vis d’un chirurgien pour une opération ou d’un architecte pour la construction d’une maison ! La vie n’est qu’une succession de risques et faire confiance, c’est aussi accepter le risque d’être déçu.
De la même façon ne pas faire confiance, c’est vivre dans la déception préventive qu’aucune porte ne s’ouvrira ! Mais il est obligatoire qu’un psychanalyste ait terminé sa propre psychanalyse, qu’il ait eu de plus un contrôleur qui l’a guidé et assisté dans sa tâche et qu’il continue à se former à la fois dans sa réflexion théorique et clinique et aussi sa participation à des séminaires. Ce qui constitue une garantie de sérieux et de qualité.