L’analyse élargit le champ d’expérimentation. On n’enlève pas les douleurs, on apprend à les reconnaître. On les nomme. Les choses qui grincent en nous continueront de grincer, les chagrins sont là, la mémoire est là, les manques vertigineux sont là…

L’analyse nous permet de ne pas être ligotés par tout ça. Moi, je me sentais ligotée par mes névroses, comme un saucisson, non pas dans ma vie professionnelle mais dans ma vie de femme. Alors, rendre ce « ligotement » un peu plus lâche, ça ne peut pas faire de mal.

Et puis, on se sent plus de droits. Avant, j’avais souvent tendance à me sentir comme un imposteur. Je ne me sentais pas le droit de réaliser un film, par exemple. C’est fini, je ne veux plus être empêchée par toutes les restrictions. Et mon film est fait.

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Date: 
Samedi, 21 décembre, 2024
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